Journée internationale des droits des femmes

Journée internationale des droits des femmes

Le pouvoir d’agir, c’est maintenant !

Quelques mots pour féliciter Miriam Icard pour le lancement de son livre « Les empreintes d’un amour destructeur », où elle nous relate son histoire de violence conjugale, pour que d’autres disent non et brisent le silence. Mes chères amies quand ils sont brutes et imbéciles (Antidote me signale que ce mot est offensant, oui Antidote, nous l’assumons !) ça produit concrètement un très mauvais mélange, vous n’avez rien à faire là, n’attendez plus, fuyez ! Le pouvoir d’agir, c’est maintenant.

Vous avez été nombreux à venir soutenir Miriam, et c’est une preuve de solidarité d’une valeur inestimable ! Et Marjorie qui a renchéri avec son guide pour la confiance en soi. Bravo, on est si fières de vous !

Merci à Madame Graciela Matéo du Centre des femmes de Laval pour son vibrant discours, effectivement nous ne pouvons pas rayer ce mal qu’est la violence conjugale sans être soudés.

Merci à Jocelyne Frédéric-Gauthier, conseillère municipale d’Auteuil, la seule femme noire d’origine haïtienne à être élue à Laval, pour sa présence et son support. Ses souhaits, c’est de voir plus de femmes se lancer en politique, siéger aux conseils d’administration, elle a brisé le plafond de verre, nous pouvons le faire aussi, si nous le souhaitons. Merci à Madame Janny Gaspard de Femme qui fonce, cette fonceuse inspirante pour les femmes québécoises.

Et que dire de nos panélistes :

Merci à Sandra Rabrun d’avoir animé la conversation avec ces femmes exceptionnelles qui sont Nersa Dorismond, Rabab Amin, Nolie Imprévert et Yasmina Jiménez. Bravo à ces belles âmes humaines.

Ce ne sont pas de super femmes, elles ont leurs lots de bonheur et de malheur. Elles ont vécu, soit un divorce chaotique, ou assisté aux viols de leurs propres mères, non pas une, mais à plusieurs reprises. Elles ont fait l’expérience de la dépression, pensé au suicide, pratiqué la dépigmentation à cause de complexes d’infériorité liée à la couleur de peau. À un moment de leur vie, elles n’ont eu aucune estime de soi. Certaines ont connu la guerre et ont dû fuir en abandonnant tout, pour arriver dans un pays sans maîtriser un mot de la langue française. Voilà une liste non exhaustive d’épreuves que nous subissons toutes à un moment ou une étape de nos vies. Mais au-delà de toute cette douleur, en fin de compte la seule chose qui prévaut, c’est de reprendre le contrôle et avancer, sans être parfaite, sans le complexe de la super femme.

Bravo pour votre franchise et c’est ainsi que vous devenez une voix pour les sans voix. En cette journée internationale des droits des femmes, on se souvient qu’il reste tellement de combats à mener et c’est grâce à la solidarité que nous les gagnerons. Le pouvoir d’agir, c’est maintenant.

En attendant les superbes photos de Frantz Corvil, un grand supporteur de la cause des femmes, passez une belle journée !

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